Lors de l’audience publique à la Cour de cassation ce jeudi 21 mars dans le cadre du procès opposant la République et le député national Modero Nsimba pour propagation des faux bruits et imputations dommageables, le prévenu qui est maintenant assigné à résidence nie les faits mis à sa charge.
Accusé d’être l’auteur d’un son devenu viral sur la toile où sa voix est attendu discourant sur plusieurs sujets politiques dont les circonstances du décès de Chérubin Okende en incriminant les renseignements militaires, Modero Nsimba rejette une partie de ce fichier sonore, arguant que l’intelligence artificielle a été utilisé pour le nuire visiblement. « Je ne reconnais pas m’avoir enregistré un son et publié. Je ne reconnais même pas ma voix dans l’audio diffusé sur les réseaux sociaux. II y a des séquences où il y a un fond sonore. Je n’ai jamais fait un commentaire sur la mort de Chérubin mais j’ai relaté les faits comme ç’a été rapporté par Jeune Afrique » a déclaré le prévenu, car dit-il, « à ma grande surprise j’ai été invité par les renseignements militaires où j’ai trouvé un audio monté avec ma voix. J’ai reconnu une partie de ma voix sur un fond sonore… un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle » dit l’ancien ministre du Tourisme.
Selon Modero Nsimba, il n’a jamais accusé Christian Tshisekedi et Christian Ndaywell d’être à la base de la mort de Chrérubin Okende qui a été porté en terre ce mercredi 20 mars à Kinshasa, après une enquête de la Cour de cassation qui brandit la thèse de suicide. Ce procès qui se tient en procédure de flagrance se poursuit ce vendredi 22 mars avec le réquisitoire du parquet près la Cour de Cassation et le début des plaidoiries.
Emille Kayomba