Dans une déclaration du lundi 05 février, les Etats Unis d’Amérique appellent le Rwanda à cesser de soutenir les rebelles du M23 qui sont actifs dans l’Est de la République démocratique du Congo précisément dans le Nord-Kivu. Dans un communiqué rendu public par leur Ambassade basée à Kinshasa, Les États-Unis disent demeurer « résolus à travailler avec leurs partenaires régionaux pour mettre un terme à l’escalade de la violence dans l’Est de la RDC. Nous avons fermement appelé tous les groupes armés non-étatiques, y compris le M23 sanctionné par les États-Unis, à cesser les hostilités et à déposer les armes », lit-on dans ce document.
Pour les États-Unis d’Amérique, il est clair que le régime de Kagame soutien directement cette force négative qui sème terreur dans la province du Nord-Kivu et occupe des localités entière dans cette entité. C’est pourquoi ils ont lancé cet appel à cessation du soutien rwandais au M23 mais aussi appelé Kigali à « retirer les Forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’ à déstabiliser davantage l’Est de la RDC » ont fait savoir les USA, tout en soulignant qu’il est « primordial que tous les Etats respectent souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun. Toute affirmation contraire est fausse ».
Cette déclaration intervient quelques jours après que Antony Bliken, le secrétaire d’Etat américain, a eu des entretiens avec le facilitateur du conflit entre Kinshasa et le M23/RDF dans la sous-région Est africaine Uhuru Kenyatta, appellant à l’occasion les parties à voir comment « se réconcilier ». Un message qui ne passe pas à Kinshasa. Les autorités congolaises ne veulent pas d’un quelconque dialogue avec l’ennemie. Il y a lieu de noter que ces derniers temps une campagne acerbe remonte à la surface surtout dans les réseaux sociaux pour dénoncer entre autre le silence de la communauté internationale sur cette agression du Rwanda par le M23 dans l’Est du Congo.
Emille Kayomba