La date de l’élection et de l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale est fixée pour le 18 mai prochain. Le calendrier pour arriver à cette fin a été rendu public ce mercredi 08 mai dans une décision du président du bureau provisoire, Christophe Mboso, mettant ainsi fin à des longues attentes de plus de 4 mois, assorties des pressions des députés nationaux.
Ce calendrier, à en croire cette décision du président du bureau d’âge de la chambre basse du parlement, comprend dans son ensemble cinq (5) étapes essentielles. « a) Vendredi, 10 mai et lundi, 13 mai 2024, de 09 heures à 17 heures: dépôt de candidatures; b) Mardi, 14 mai 2024: examen des dossiers des candidatures; c) Mercredi, 15 mai 2024: affichage des listes des candidats retenus; d) Jeudi, 16 mai 2024 de 09 heures à 00 heures: campagne électorale; e) Samedi, 18 mai 2024, à partir de 11 heures: Audition en séance plénière des messages des candidats; Election et installation officielle du Bureau définitif » lit-on dans ce document.
Ce calendrier de l’élection du bureau définitif est publié dans un contexte de tension, dû à un bras de fer qui s’installait déjà entre les députés nationaux visiblement lassés des retards observés et Christophe Mboso, le président du Bureau d’âge accusé de retarder les choses pour ses intérêts personnels. Ce mercredi pendant la journée, plusieurs sources s’accordaient sur le fait qu’une pétition a été signée pour destituer Christophe Mboso car il est à la base de ce blocage. Notons que l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale est le dernier point à l’ordre du jour de la session extraordinaire inaugurale de cette chambre du parlement ouverte depuis Janvier pour cette nouvelle législature issue des élections de décembre 2023.
Il y a 7 postes à pourvoir dans ce bureau : le président, le premier vice-président, le deuxième vice-président, le rapporteur, le rapporteur adjoint, le questeur et le questeur adjoint. De ces sept postes, l’opposition n’aura que le siège du rapporteur adjoint, à en croire la récente répartion. Les candidats à ces scrutins viendront de la coalition majoritaire, de l’opposition et les non-inscrits.
Emilie Kayomba