La plénière de ce Lundi 11 avril était aussi consacrée à l’examen et approbation de la gestion financière de la Chambre basse du parlement pendant toute la période du bureau Mboso. Un huis clos a été requis par le président de l’Assemblée nationale. Mais avant, il a déploré le comportement de certains élus nationaux qui ont l’habitude de mettre sur la place publique certaines informations de cette chambre du parlement censées être confidentielles.
S’adressant à l’ensemble de la représentation nationale à la plénière, Christophe Mboso a déclaré que « Nous devons nous comporter à l’image de ce peuple. Et pour vous comporter à l’image de ce peuple, l’institution a l’obligation de vous mettre dans les bonnes conditions de travail. Même si elles ne sont pas excellentes mais au moins dans le minimum qui doivent vous permettre de garantir l’indépendance de votre mandat, votre dignité parce que la vision de contrôle, c’est aussi une mission difficile, la mission de légiférer doit vous mettre à l’abri des pressions.»
Il a ajouté en insistant que tout ce qui va se dire au cours de cette séance à huis clos ne se retrouve pas sur les réseaux sociaux, en demandant «aux honorables députés, une institution doit pouvoir se protéger, doit se défendre, doit défendre la dignité de ses membres, nous devons garder notre prestige et nous devons créer ce prestige. Nous devons projeter une bonne image à l’opinion parce qu’en fait l’Assemblée nationale est le peuple en miniature. C’est pour ça qu’elle est appelée représentation nationale.» s’est-il exprimé.
Le président de l’Assemblée nationale a indiqué de manière ramassée que « Nous avons reçu des fonds du gouvernement. Nous avons de patrimoine, le personnel et nous fonctionnons. C’est sur tous ces éléments que la présentation sera faite »
Au cours de la même plénière, l’Assemblée nationale a pris acte de la démission de Jean-Marc Kabund, après que le Speaker de la chambre des députés nationaux ait communiqué aux élus le dépôt officiel de la démission par leur collègue qui fut premier Vice-président jusqu’à sa démission. Le processus de son remplacement n’est toujours pas été déclanché.
Emilie Kayomba