Après des amendements, le projet d’édit portant réglementation du secteur de transport par taxi-moto dans la ville de Kinshasa a été adopté par l’Assemblée provinciale de Kinshasa au cours de la plénière dirigée par le vice-président Francis Tshibalabala.
A en croire Marie Mutinga Kyet, députée provinciale et initiatrice de ce projet d’édit portant réglementation du secteur de transport par taxi-moto ; ce projet comprend 27 articles, répartis en six titres avec des chapitres.
« Cet édit propose, entre autres, une réglementation de la circulation routière par taxi-moto, une série de droits et obligations des conducteurs des taxis-motos, leur recyclage, le mode de délivrance de l’autorisation de transport, ainsi que les dispositions pénales y relatives », a-t-elle déclaré, avant d’annoncer aussi que ce texte apporte des solutions dans la réglementation du secteur de transport, particulièrement les taxi-motos qui, bien qu’ayant soulagé tant soit peu la population, constituent la cause de la plupart des accidents et insécurité dans le réseau routier de Kinshasa.
Cet édit ne va sans sanctions. Il dispose, notamment que « toute vente de moto sans casque est punie d’une peine d’amende allant de 500.000 à 1.000.000 de FC. Tout contrevenant aux dispositions de l’article 18 du présent édit est puni d’une amande allant de 20.000 à 50.000 FC. Est puni d’une peine d’emprisonnement de 30 à 50 jours, d’une amende de 100.000 à 200.000 FC, le conducteur de taxi-moto qui conduit sans permis de conduire et sans autorisation de transport ». Poursuit-elle.
Le secteur de transport par Taxi-moto à Kinshasa, par cette loi, va connaître un brin de rationalisation.
La Rédaction.