Arrêtés dans le Graben dans la chefferie de Bashu par les services de sécurité de Forces Armées de la République démocratique du Congo, MUHINDO Ngahangondi, MUSUBAU Jean Bosco, chef du village KISONGA et KAHINDO Éphrem, tous sont poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel et association des malfaiteurs.
D’après le ministère public, chaque prévenu terroriste ADF devant la barre, avait un rôle particulier dans ce mouvement. Chef MUSUBAU Jean Bosco a titre d’exemple, établissait les documents administratifs permettant aux combattants ADF de se déplacer, sans être inquiéter par les services de sécurité.
Le prévenu KAHINDO Éphrem lui, était chargé de transporter les nouvelles recrues ADF/MTM du lieu de recrutement vers d’autres bastions et portant un gilet numéro 081 sous-couvert d’une association de conducteurs de motos appelée ATAMOV. Ngahangondi quant à lui est un combattant actif dans le mouvement ADF.
Dans sa plaidoirie, le ministère public, représenté par le Capitaine Magistrat Hubert KABANDANYI, a requis 20 ans de service pénal principal contre le prévenu Chef MUSUBAU, 20 ans au transporteur KAHINDO Éphrem et la peine capitale pour le combattant Ngahangondi.
Pour la partie défenderesse, leurs clients (MUSUBAU et KAHINDO) ne savaient pas que Ngahangondi était combattant ADF et ont plaidé l’acquittement pur et simple de leurs clients.
Le défenseur du combattant ADF Ngahangondi a demandé au bureau du tribunal militaire, de condamner son client en tenant compte des circonstances atténuantes, vu qu’il a été kidnappé et forcé de rester dans ce mouvement terroriste et aussi vu son âge et son niveau d’études très bas.
Ayant suivi les deux parties, le juge président a au nom de son bureau, promis de rendre verdict lors du prochain audience public prévu le 15 février prochain.
Félix Matudi/ Antony MM, Porte-parole du secteur opérationnel.