Les nouvelles provenant de Bukavu sont sens dessus dessous ; la ville a vécu, une nuit, agitée, sous les sifflets des tirs nourris suscitant un vif émoi. Un groupe rebelle a fait une incursion et a tenté de libérer des détenus dans la prison. En attaquant plusieurs positions de l’armée congolaise. Après des échanges des tirs nourris, les forces congolaises ont repris la situation ce mercredi dans la matinée, dans un communiqué, le gouvernement du Sud Kivu, Théo Ngwabidje appelle la population au calme : « La situation est sous contrôle » peut, on lire dans le document.
Les Forces Armées De la République démocratique du Congo (FARDC), par l’entremise du général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, a attribué cette attaque à des hommes d’un groupe armée œuvrant sur le sol congolais sous le label « CPC64 ».
« Ils sont arrivés vers 01H40 » (00H40 GMT) dans le quartier industriel, « ils tiraient et chantaient pour dire qu’ils voulaient libérer le pays, ils voulaient à tout prix libérer ceux des leurs qui ont été arrêtés par la police », a-t-il dit.
Pas de bilan humain ni matériel dressé pour le moment, les témoignages qui remontent font état d’une accalmie, qui n’occulte pas la peur dans la capitale de la province du Sud-Kivu.
Fiston Oleko