La sérénité revient progressivement à Bukavu. Après une nuit trouble suite à l’incursion d’un groupe armé qui a attaqué plusieurs positions des forces de l’ordre de la RDC. Des sons des tirs nourris ont retentit dès les petites heures du matin creuses. Selon le général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, qui a attribué cette attaque à des hommes d’un groupe armé œuvrant sous le label de » Mai-Mai CPC64″.
Selon la Radio Okapi « Sept personnes, dont un enfant de 4 ans, ont trouvé la mort et d’autres ont été blessées lors de cette attaque. Ce bilan a été livré mercredi après-midi par quelques hôpitaux de la ville.»
Le service d’urgences de l’hôpital provincial général de Bukavu a reçu cinq corps sans vie et vingt blessés. L’hôpital général de Panzi a reçu en début de journée un cadavre. Il a ensuite enregistré un deuxième mort dans son service des urgences.
Du côté du groupe rebelle et les forces de l’ordre, six assaillants ont été tués, trente-six autres capturés, quatre blessés, ainsi que quatorze armes de guerre récupérées. Deux militaires FARDC et un policier ont été tués lors de cette attaque, bilan donné par le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi qui a également procédé à la présentation des assaillants capturés.
La situation reste calme depuis le début de la journée à Bukavu, en revanche, aucune activité économique n’a fonctionné et il n’y a pas eu des revendications de ces attaques, bien que les FARDC indexent le groupe armé « Mai Mai CPC 64».
Fiston Oleko