Alors que le calendrier pour l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale, qui fixe ces sctrutins au 18 mai prochain, est déjà rendu public, de l’autre côté les voix se lèvent pour dénoncer certaines pratiques créant des frustrations au sein de l’Union sacrée, la famille politique du président Félix Tshisekedi. Réunis sous une appellation de « Députés nationaux républicains« , quelques élus nationaux ont rendu publique une déclaration pour appeler au respect du principe de l’équilibre géopolitique et au bannissement du népotisme.
Pour ces élus nationaux, la composition du Bureau Définitif de l’Assemblée National doit respecter les prescrits de la Constitution et du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale sur le principe de la représentation équitable des Provinces de notre Pays. « Il est donc inacceptable qu’une Province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au Bureau, alors que d’autres sont absents » peut-on lire dans cette déclaration.
Les députés nationaux se disant républicains déclarent également qu’ils n’accepteront pas des candidatures teintées de népotisme, pour faire échos positif aux engagements du président de la République qui a consacré son second mandat, disent-ils, à la lutte sans répit contre les antivaleurs. Ces députés sollicitent par ailleurs l’implication du président Félix Tshisekedi, l’autorité de référence de l’Union sacrée, pour que les candidatures du ticket de la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale tiennent compte du poid politique, de l’équilibre géopolitique, tout en extirpant toute marque de népotisme.
Selon les bruits qui circulent sur les couloirs du palais du peuple, siège du parlement, il y a des noms figurant dans le ticket de l’Union sacrée qui fâchent. Notamment, celui de Serge Bahati qui est du Sud-Kivu, alors que le candidat président est de la même province, mais aussi Caroline Bemba, que plusieurs élus considèrent la proposition de son nom dans ce ticket comme un acte de népotisme.
Emille Kayomba