Il n’y a pas qu’à New York, Paris ou Londres, que les cambistes existent, ils se trouvent dans tous les pays qui ne négligent pas d’opérer un certain contrôle sur les flux financiers qui entrent et sortent de leurs pays, l’objectif étant de faire du bénéfice sur base des échanges de devises étrangères.
Ainsi, on n’appelle pas cambiste, un simple changeur de monnaie de rue, comme nous en avons des centaines de milliers dans notre pays.
Un cambiste, est un cadre qui a reçu une formation en sciences économiques ou commerciales, ou alors en ingéniorat commercial. Autrement dit, une formation universitaire ou supérieure de type long, un enseignement qui permet d’avoir des capacités d’analyse des problèmes économiques.
Le cambiste, au sein d’une banque, d’une société de bourse ou de change, travaille souvent, dans une chambre d’arbitrage. On le trouve aussi dans les multinationales pour la gestion des flux de monnaies étrangères entrant ou sortant de la société.
Ainsi, le cambiste doit être créatif, mature face aux grosses sommes d’argent qui passent par lui, les bonnes opérations qu’il réalise, ne le mettent pas à l’abri des revers qui font perdre de l’argent à son entreprise et pour cela doit être honnête et franc, il doit toujours être au courant de l’actualité car les marchés en dépendent toujours, il doit avoir la maitrise de l’anglais, car il a des contacts avec le monde entier.
C’est pourquoi, en ce qui concerne sa rémunération, c’est l’un des points les plus attractifs de cette fonction. En effet, en plus du salaire fixe, il reçoit une commission en pourcentage sur les bénéfices qu’il a réalisé pour son employeur, même si, ce pourcentage est plafonné.
Voilà pourquoi, il est désavantageux de n’avoir pas des banques appartenant à des congolais, car des telles opportunités, échappent totalement à notre économie nationale.
Pascal Hamici