La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a tenu depuis lundi 14 février 2022, un atelier de validation des outils de la cartographie, du recrutement et de l’inventaire du matériel. L’objectif ici, selon les responsables de la CENI, mettre à jour la cartographie opérationnelle de base en vue d’améliorer les conditions d’organisation des prochains scrutins voulus par tous, crédibles et transparents.
Pour le jour de clôture ce jeudi 17 février, Denis Kadima Kazadi, a invité les groupes de travail à œuvrer d’arrache-pied en vue de doter la Centrale électorale des outils attendus. Il a annoncé, 7 500 préposés à la collecte des données seront déployés dans les 5909 groupements et 385 communes pour la révision du fichier électoral de plus de 24 000 centres d’inscription.
Pour le président de la centrale électorale Denis Kadima, «La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’engage à accomplir sa mission conformément à la Constitution, à la loi et aux textes en vigueur et dans le respect des échéances électorales telles qu’énumérées sur sa feuille de route du processus électoral de 2021 à 2027 rendue publique le 3 février 2022» Il a en outre avancé que cette grande opération ne peut se réaliser qu’après avoir accompli un certain nombre de préalables. «Parmi lesquels figure l’inventaire physique du matériel et du personnel aussi bien à Kinshasa que dans les démembrements ainsi que l’actualisation de la cartographie opérationnelle».
Ce qui exige une descente sur terrain pour vérifier l’existant et prélever toutes les données utiles à la cartographie opérationnelle sur tous les sites (établissements scolaires et centres de santé disponibles).
Tout en rappelant que la dernière cartographie a eu lieu en 2018 (il y a quatre ans). D’où l’impérieuse nécessité de la mettre à jour, car beaucoup de données ont changé notamment la création de nouvelles entités.
Cette descente projetée sera bien évidemment précédée par une formation du personnel opérationnel qui s’organisera en cascade dans les tout prochains jours aussi bien à Kinshasa que dans les différentes antennes de la CENI. Elle portera sur la méthodologie, l’usage des smartphones, un nouvel outil indispensable que la Ceni utilisera en lieu et place de l’abondante paperasse.
En vue de valider différents outils et documents à utiliser pour ce faire, Denis Kadima a annoncé également une série des rencontres au quartier général de la CENI à Kinshasa.
Émille Kayomba