La République démocratique du Congo et la Banque mondiale tiennent à la poursuite et à l’approfondissement des réformes initiées et qui sont en cours dans le cadre de l’appui budgétaire que supporte cette institution de Bretton Woods. Ce sujet a été au coeur des discussions entre le Premier Ministre congolais Sama Lukonde et une délégation de la BIRD IDA, un groupe de la Banque Mondiale.

« Nous avons discuté avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre de la nécessité de poursuivre et d’approfondir les réformes qui ont été initiées aussi bien dans le cadre de l’appui budgétaire de la Banque Mondiale, que dans le cadre du programme de développement du Congo que nous sommes très fiers de supporter et de financer. Comme vous le savez, la BM a connu une augmentation assez forte de son portefeuille. On est à plus de huit milliards de dollars qui sont dans notre portefeuille pour supporter les projets de développement de la République démocratique du Congo avec pour objectif d’avoir un impact palpable sur la vie des Congolais. Donc nous avons discuté avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre de toutes les actions à prendre pour s’assurer que cet effort des réformes ne tombe pas et qu’on le maintienne pour le bien de tous les congolais, » Albert G. Zeufack, directeur des Opérations pour la République démocratique du Congo, l’Angola, le Burundi et le Sao Tomé et Prince s’est exprimé en ces termes.

Ce cadre de la Banque Mondiale n’a pas manqué, au nom de sa délégation, dire un mot sur la situation sécuritaire et humanitaire en RDC. Il a eu à exprimer ses condoléances aux congolais pour les tristes événements qui se passent dans la partie orientale du pays, « et encore plus récemment les éboulements qui ont coûté la vie à plus de quatre cents congolais ces derniers jours, » a dit Albert G. Zeufack. La Banque mondiale intervent dans beaucoup de domaines en République Démocratique du Congo avec un appui aux projets visant à améliorer la fourniture de services de l’éducation, de l’énergie, de la sante etc., en réhabilitant aussi les infrastructures de base.
Emille Kayomba