Alors que le calme est revenu à Kinshasa après la tentative de coup d’Etat au palais de la Nation après un échange des tirs avec les gardes de Vital Kamerhe, le personnage du leader des assaillants, Christian Malanga, continue à être scruté dans tous les angles possibles, car cet acte posé n’a pas fini de susciter des questions.
Dans un document des renseignements militaires, la Demiap, datant de 2010 sous le régime de Joseph Kabila devenu viral dans les réseaux sociaux, Christian Malanga a été un homme recherché par ce service spéciali de l’armée congolaise. L’homme revient à Kinshasa 14 ans après, pour semer la terreur et créer une psychose en plein capitale. Ce qui soulève des questions sur l’unité d’actions et l’efficacité des services de sécurité de la République démocratique du Congo, car Christian Malanga devrait naturellement être listé entant qu’individu à la trousse de l’Etat congolais vu ses antécédents.
Cet ordre de Mission qui ajoute quelques éléments sur l’enquête en cours au niveau des services de l’Etat élargit le tas de questions qui se pose sur cette attaque armée à Kinshasa. Plusieurs congolais se demandent notament comment les services aux frontières ont pu laisser un homme recherché entrer au pays sans être inquiété ? Comment les services d’intelligence du pays n’ont pas pu anticiper une attaque de telle ampleur ? Que-est ce que les assaillants cherchaient réellement ?
Tous ces questionnements doivent trouver les réponses à l’issue de l’enquête annoncée par les autorités de Kinshasa. Il est vrai que le chef de ce groupe d’assaillants a été neutralisé par les forces de défense, mais ses hommes arrêtés doivent éclairer la lanterne des congolais sur plusieurs point pour lever l’équivoque sur cette affaire qui entretient encore le flou.
Emille Kayomba