« La traversée » se veut une pièce de théâtre de rééducation et de réorientation des valeurs humaines. » Résultant d’une motivation qui s’affaire de la rééducation du public et la réorientation des valeurs humaines des populations laissées pour compte par et dans les faits habituels« , dixit Justin Pametoyi, le metteur en scène de cette représentation artistique.
Les personnages de « La traversée » sont tirés de la vie normale, dite quotidienne car le spectacle est une histoire vraie. Djemila, l’actrice principale et l’héroïne de la pièce théâtrale, relate sa vie, son vécu. A l’âge de cinq ans, elle connaissait la vie adulte puisque sa mère fut professionnelle de sexe. Djemila n’a pas connu son géniteur parce que sa mère, ayant plusieurs partenaires sexuels et amants dont Kioto et Mino deux violeurs qui abusaient de la pauvre dame. A onze ans, Djemila était, alors, devenue, à son tour aussi prostituée après une fausse disparition de sa mère victime d’un assassinat raté. Mino, le bourreau-amant de sa mère poursuivra Djemila pour l’éliminer, témoin gênant de sa forfaiture. Mino sera assassiné par Djemila au moyen d’un revolver appartenant au père de son ami militaire. Cet acte l’enverra en prison où elle tombera enceinte d’un homme : son père.
A la sortie de la maison carcérale, elle décide d’aller se confesser au couvent où Djemila rencontrera sa mère, devenue religieuse, qui, d’ailleurs, retrouvera la mémoire perdue lors de la tentative d’assassinat par Mino. Mais tout gardant son identité secrète pour éliminer le bébé de sa fille-rivale à l’accouchement.
Cette pièce est une écriture de Sylvie Dyclo’Pomos avec la mise en scène de Justin Pametoyi, la régie est assurée par Pierrot Lufwankenda et interprétée par l’Académie Théâtre par l’entremise de deux comédiennes, Maraviya Bampengesha Milambo et Linda Ikwa Masengo, au rôle de la mère prostituée devenue religieuse, soeur Dolores.
« La traversée » aura sa première au festival international de l’acteur, FIA, et traversera à Brazzaville pour être jouer au festival international de théâtre Mantsina sur scène.
Junior Nzeza