Après une année d’absence suite au Covid19, le festival AMANI se tient à Goma. Une ville dont les problèmes n’arrivent pas à décourager ses habitants, sans doute parce que la vie est toujours plus forte que la mort.
Ce sera donc la deuxième année, que le festival se tiendra sans son promoteur, Éric Lamotte, disparu un certain 17 août 2020, suite à un cancer.
Plusieurs artistes sont à l’affiche cette année dont Roga Roga et son Extra Musica Zangul de Brazzaville, Aslay de la Tanzanie, Robinio Mundibu, Mohombi, et surtout les Ngoma Ambassador de la ville de Goma et le groupe SLM de Beni.
Pendant les trois jours du festival, des panels autour des thématiques pertinentes dans le quotidien de la population de la ville des Goma, du Congo et de la région des Grands-Lacs seront organisés.
Le premier a porté sur la culture et l’art dans le développement durable de la région du Kivu et des grands lacs, le Festival. Cette année, le Festival AMANI célèbre l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Ce festival, qui est à présent sur orbite, car connu dans le monde entier, est une illustration de la vertu de la musique qui a le don, comme chacun sait, ’’d’adoucir’’ les mœurs. Les messages de paix et d’amour, n’étant pas en reste, pour atteindre l’objectif, surtout que le public du festival, est d’abord constitué des jeunes, une cible idéale pour permettre la paix, à terme, la paix dans toute la sous-région.
Le festival AMANI, est un rendez-vous annuel de musique, dont l’objectif est de vulgariser la culture de la paix, en regroupant, en premier lieu, les artistes de la région : congolais, rwandais, burundais, ougandais et bien tous les autres. En effet, le promoteur et son équipe, pensaient que ces échanges et regroupements des artistes venant spécialement des pays des Grands Lacs Africains, favoriseraient le rapprochement de personnes venues d’horizons différents.
Pascal Hamici