« On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », cette expression citée par Balzac trouve son plein sens dans ce feuilleton que traverse le parti politique Envol. . Après son départ de l’Union Sacrée, le chef du parti Delly Sesanga doit se résigner aux risques que comporte sa démission. Alors qu’il espérait que les membres de son parti rallier son camp, la vice-ministre de la Défense, seule représentante de l’envol dans le gouvernement Sama Lukonde dit n’avoir en aucun cas l’intention de démissionner, elle rejoint d’autres membres qui se sont désolidarisé du parti.
« J’ai appris par la voie des réseaux sociaux, une annonce faisant état de ma probable démission du gouvernement. Elle est fausse et n’engage aucunement ma personne. Je reste dans l’union sacrée pour travailler sous la vision du chef de l’Etat, pour le bien-être du peuple congolais.» A déclaré Séraphine Kilubu, vice-ministre à la défense nationale, mandatée au gouvernement Sama Lukonde pour le compte du parti politique « Envol » de Delly Sesanga.
En même temps, d’autres élus nationaux de ce parti avouent rester dans l’Union Sacrée de la Nation initiée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, à l’image de Simon Mulamba qui en est également secrétaire Général adjoint. L’inspecteur Général d’Envol et autres personnalités ont déclaré, ce lundi 08 novembre, demeurer dans l’Union Sacrée, pour accompagner la vision du chef de l’État. Ils ont d’ailleurs invité la vice-ministre à la défense de ne céder à aucune pression.
Au regard d’une scission qui se peaufine au sein de ce parti suite au départ de son Chef de rang de l’initiative présidentielle, l’Union Sacrée, qui a conduit à la formation du gouvernement, Delly Sesanga devra visiblement laisser ses plumes et faire sa route sans plusieurs cadres de son parti.
La Rédaction