Par-delà le temps qui passe, le train du processus de l’organisation des élections de 2023 semble de plus en plus prendre sa vitesse d croisière malgré les dissensions qui se présentent. Après la mise en place des membres de la plénière de la CENI, bien que contestée par une franche de l’opposition politique, partie prenante dans ces élections, l’actuel président de la Centrale électorale Denis Kadima a désigné Totokani Mabiku comme celui qui va assumer les fonctions du secrétaire exécutif national de cette institution d’appui à la démocratie.
Cet acte administratif, posé par la CENI a bien suscité des réactions, si du côté de l’Union Sacrée l’accord n’est pas à rechercher, du côté de l’opposition politique et la société civile, c’est tout le contraire.
Déjà, les médias de la capitale ne cesse de le présenter comme membre actif du parti présidentiel l’Union pour la démocratie et le progrès social ( l’UDPS) et ancien conseiller du président de la République Félix Tshisekedi, Lamuka lui, par le secrétaire général du parti politique Nouvel élan Blanchard Mongomba, voit dans cette désignation la volonté pour le pouvoir en place de préparer un autre « Hold up » électoral pour les échéances de 2023.
Maître Jean-Claude Katende, président d’une ONGDH pense que la nomination de Mabiku Totokani comme secrétaire exécutif national de la CENI «ne fait que renforcer le discrédit qui pèse sur cette institution. Il existe d’autres congolais qui pouvaient bien occuper ce poste sans trop de casse », dit-il dans une tweet.
Par le même canal, Maître Arlette Odia dénonce pour sa part une CENI « partisane« . De son côté, la CENI présente le nouveau secrétaire exécutif national comme un homme de qualité, ayant fait l’objet d’un concours normal qui n’a rien à voir avec un parti politique. Selon le service de communication de la centrale électorale, Totokani Mabiku a entre autres accompagné et conseillé plusieurs structures internationales non-gouvernementales dans les préparatifs et analyses des données en vue de garantir la tenue des élections libres, indépendantes et crédibles dans des pays d’Amérique du Nord et d’Afrique.
La Rédaction