Alors que l’Assemblée nationale vient d’entériner les candidats membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour les trois postes vacants réservés à l’opposition, le présidium de Lamuka a choisi ce moment pour signaler, dans un communiqué rendu public ce jeudi 23 décembre, qu’aucun parti membre de ce regroupement politique n’a envoyé un délégué pour faire partie de la CENI.
« Aucun délégué d’un des partis membres de Lamuka n’est actuellement dans les organes de la CENI; aucun parti membre de Lamuka n’a envoyé un délégué au bureau de l’Assemblée nationale pour y être entériné et envoyé à la CENI » ont déclaré Martin Fayulu et Adolph Muzitu dans ce document, en réaffirmant leur position contenue dans une correspondance adressée à la chambre basse du parlement en date du 22 juillet 2021, qui dénonçait selon eux : « La voie inacceptable du dictat et de débauchage choisie par le pouvoir en place ».
Pour les deux membres du présidium de Lamuka : « Toute désignation d’un membre des partis politiques affiliés à Lamuka sera nulle et de nul effet, n’engage pas Lamuka et exposerait tout usurpateur à des poursuites judiciaires ». C’était aussi l’occasion pour eux de préciser qu’Albert Puela, actuellement ministre des droits humains et Monizi Blaise actuellement membre de la plénière de la CENI sont de l’Union Sacrée, et ne font pas partie de leur regroupement politique.
Lamuka, à travers son présidium a pour ce faire réaffirmé son engagement au consensus comme « Imperatif» à toute désignation des membres de la CENI. Une position de la plateforme politique Lamuka qui converge avec celle du Front commun pour le Congo fidèle à la cellule de crise dirigée par Reymond Tshibanda.
Émille Kayomba