413 passeports ordinaires imprimés à Kinshasa ont été envoyés à Pretoria. L’annonce a été faite ce mardi par un communiqué du Cabinet du vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères de la RDC. Ces passeports vont mettre un terme à une longue et préjudiciable attente des compatriotes congolais résidant en Afrique du Sud.
« C’est depuis le jeudi 11 novembre 2021 que les requérants se rendent à l’Ambassade pour récupérer leurs passeports. Pour rappel, ces passeports ont été imprimés grâce à l’engagement du Gouvernement de la République, acceptant de prendre cette créance à sa charge », dit le communiqué du cabinet du VPM Christophe Lutundula.
Cela faisait plus d’une année que des centaines de Congolais avaient introduit des demandes à l’Ambassade à Pretoria (Afrique du Sud) aux fins d’obtenir le passeport ordinaire. Ils avaient payé et les données avaient été prises, mais n’avaient jamais obtenu.
Certains Congolais ont dû payer doublement les frais dans l’espoir d’obtenir cette pièce d’identité nationale, mais sans succès. Ils seront remboursés.
« Selon les données recueillies par la Direction de la Chancellerie et Litiges du Ministère des Affaires Étrangères, le Cabinet du vice-Premier Ministre précise que les 132 requérants ayant payés deux fois les frais, au niveau de l’Ambassade à Pretoria pour l’obtention de leurs passeports, seront remboursés par l’Ambassade », rassure le communiqué.
Une mission du MINAFET sera prochainement diligentée en vue « de procéder à la relance de la capture à Pretoria et à Cape Town ».
Par ailleurs, les 133 requérants dont les données n’ont pas été retrouvées dans le serveur pour les années 2019 (79 personnes) et 2020 (54 personnes), devront se faire recapturer sans avoir à payer un quelconque frais. « À ce jour, le Cabinet indique également que les 188 passeports, déjà disponibles pour Cap Town et 121 autres pour Pretoria, n’ont pas encore été retirés à l’Ambassade par les requérants. Sur instruction du vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères, des dispositions sont prises pour les faire parvenir aux personnes concernées », conclut le cabinet de M. Lutundula.
La Rédaction.