Le gouvernement congolais via le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur Peter Kazadi vient d’annoncer avoir mis la main sur cinq personnes de nationalité étrangère ayant la mission d’orchrester la fraude électorale en RDC. Il l’a dit ce mardi 19 décembre devant la presse. A l’en croire, de par leur propre aveu, les personnes en question ont dévoilé qu’il y a eu des observateurs qui possèdent des machines « sophistiquées » que devrait utiliser la Mission d’observation électorale de l’Union européenne et que Kinshasa avait refusé.
Le processus electoral étant eminnement une question de souveraineté nationale, le VPM a fait savoir que le gouvernement congolais n’admettra pas qu’il y ait « des gens venus d’ailleurs pour influencer le choix du peuple congolais», dit-il devant les journalistes.
Ces informations interviennent dans un moment où les autorités du pays, et non les moindres, soupçonnent l’opposition de créer des conditions pour truquer les résultats de vote et mettre le feu sur le pays. Il s’agit d’une structure russe qui serait à la base de ce projet sur le plan technique. Concernant l’épisode du changement de la mission de l’Union européenne, de l’observation électorale à une mission d’expert, Peter Kazadi a laissé entendre que c’était une décision libre de la Région européenne.
Pour une fois par conséquent, les élections en République démocratique du Congo se déroulera sans la mission d’observation de l’Union Européenne. A côté, il y a plusieurs autres Missions d’observation électorale, notamment celles de la SADC, de l’Union Africaine et de la coalition CENCO-ECC.
Emille Kayomba