Le président de la Commission électorale nationale indépendante s’est livré, une fois de plus, aux jeux de questions et réponses de la presse ce vendredi 29 décembre au centre Bosolo, pour parler du processus électoral en cours en République démocratique du Congo. C’était l’occasion pour le patron de la Centrale électorale d’aborder la question du rapport préliminaire de la Mission d’observation électorale CENCO-ECC publié ce jeudi à Kinshasa.
Pour Denis Kadima, le rapport des églises catholiques et protestantes doit rassurer tout le monde, car plusieurs personnes attendaient que l’observation aille à contre courant de la CENI. « Les gens ont attendu que la CENCO aille dans le sens opposé de la CENI. Il n’a pas été le cas. Ça doit vous rassurer. Je dis que c’est toutes les missions qui ont abordé dans le même sens. Je pense que nous, en tant que pays, nous devons être fiers de l’étape que nous venons de franchir » a-t-il déclaré. Le numéro 1 de la CENI est également revenu sur la qualité du processus électoral que son équipe et lui ont géré. Selon lui, quand on observe différents cycles électoraux, « vous allez vous rendre compte que depuis 2006 à ces jours, nous n’avons jamais eu un tel niveau d’inclusion. 100 000 candidats, c’est du jamais fait » a-t-il déclaré en sus. Il a en outre abordé la question de la transparence des élections.
Pour D. Kadima qui s’autosatisfait du travail abattu par cette institution d’appui à la démocratie sous sa direction, il a été permis par la CENI, qu’il ait l’observation à long-terme, l’observation à court-terme. « Nous avons vraiment ouvert les yeux pour que tout le monde puisse voir. Ça aussi ça fait partie de la transparence. Le centre Bosolo, et puis plus tard les résultats que nous allons publier par bureau de vote ». Le président de la centrale électorale qui a laissé entendre que les résultats partiels rendus publics reflètent le choix de la population congolaise a confirmé la date du 31 décembre 2023 pour la publication des résultats provisoires en ce qui concerne essentiellement la présidentielle.
Emille Kayomba