C’est un tableau sombre des opérations électorales peint par la mission d’observation CENCO-ECC, devant les ambassadeurs, les parties prenantes aux élections et les médias du monde présent en RDC. Après compilation de plus de 24 milles rapports fournis par ses 23 milles observateurs disséminés dans les 26 provinces du pays, la CENCO et l’ECC ont épinglé des nombreuses irrégularités, notamment le retard du début et de la fin des votes dans la quasi-totalité de bureaux de la CENI, l’absence des matériels à l’heure, la corruption de certains électeurs et les violences physiques à l’endroit de certains électeurs et observateurs.
Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO a laissé à la CENI et aux seuls juges électoraux à juger de l’opportunité ou non de l’annulation des résultats partiels et au niveau général. Il n’y a pas eu seulement du faux, selon le même rapport partiel rendu public dans le cadre de cette mission. La CENCO et l’ECC ont salué les prouesses de la CENI pour tenir le délai et la volonté du gouvernement à financer les élections. Les églises ont surtout apprécié à sa juste valeur l’engouement des électeurs – la population qui s’est montrée déterminée à exercer son devoir civique malgré les aléas liés à l’organisation technique et matérielle.
Sans le citer, le rapport d’observation a reconnu l’écart pris par un candidat qui s’est démarqué des autres avec plus 50% de suffrages exprimés en sa faveur. Tout en demandant à la CENI de prendre en compte et de se référer aux résultats consolidés de ses centres de traitement, les églises ont invité la population et toutes les parties prenantes au calme et à privilégier l’unité nationale et la paix chèrement acquise.
Constantin Ntambwe