L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature a mis sur le tapis les résultats d’un état des lieux. Après 100 jours à la tête de cette structure, son directeur général intérimaire, Olivier Mushiete s’est imprégné de la situation de L’ICCN afin de mettre en place des stratégies concrètes pour accomplir la mission et de préserver la biodiversité en RDC.
L’Institut a besoin de ressources humaines capablesr de surveiller les 550.000 km² des aires protégées et les zones tampons à travers la République.
« Une population jeune dans la biodiversité, veut dire qu’il y a beaucoup d’espoir. Ce bilan des 100 jours doit être perçu comme celui de l’espoir pour ce pays. Aujourd’hui, j’ai la chance de diriger l’ICCN pour que notre mission de la conservation de la nature atteigne ses objectifs, nous devons travailler avec la jeunesse congolaise, c’est incontournable », a déclaré Olivier Mushiete, Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature.
La RDC est dite pays-solution, est un facteur clé qui motive et laisse optimiste le numéro 1 de ICCN pour tracer un chemin glorieux et de donner une solution climatique dans le pays et dans le monde entier.
« Pourquoi aujourd’hui peut-on être optimiste? Parceque nous adressons à une population jeune. La jeunesse c’est la clé de voûte pour le Congo. 80% de la population est jeune et moins de 25 ans. Celà veut dire que nous avons la force de travailler, nous avons l’intelligence et en face de ça, nous avons une très belle biodiversité. Nous avons les espèces les plus rares dans le monde, les bonobos, les okapi et enfin nous avons des partenaires internationaux qui sont prèts à s’engager à notre côté pour faciliter la réalisation de notre mission », a ajouté le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature.
Il était opportun pour la direction générale de présenter un nouveau logo de l’ICCN qui met en exergue la souveraineté du Congo, l’intégrité l’humaine, la défense du patrimoine congolais et l’éco-responsabilité.
Elle s’engage à bien gérer le patrimoine naturel et culturel constitué de 9 parcs nationaux et une constellation de 80 réserves apparentées. A l’avenir, l’ICCN projette de couvrir 15% de la superficie totale du pays.
Christian BOFOYA