Dans le cadre de la réunion du comité permanent des prélats catholiques, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique était invité ce mercredi 24 novembre par les évêques membres de la conférence épiscopale nationale du Congo. Le but de cette réunion était de dissiper tout malentendu lié au sous-secteur de l’éducation.
« Mon ministère, par ma modeste personne, a profité de la réunion du comité permanent des évêques de la cenco, pour essayer de faire les points avec les évêques sur un certains nombres des points qui étaient jusque-là inconnus de l’église, mais aussi planifier certaines autres questions qui nous préoccupent ensemble dans le cadre de la conservation de la gratuité de l’enseignement » a fait savoir le ministre Tony Mwaba au sortir de cette réunion.
Satisfait du cadre à travers lequel les évêques catholiques ont étalé leurs préoccupations, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique a à son tour promis de prendre en compte les recommandations formulées par les évêques catholiques.
« Je suis satisfait. J’avais besoin d’un cadre pareil pour échanger avec les évêques, qu’ils comprennent la vision du gouvernement et la direction prise par le ministère de l’Epst dans le cadre du sous secteur de l’éducation. Je suis content par ce que ma cause a été entendue, la vision a été claire mais j’ai reçu également certaines recommandations de manière à ce que nous puissions, dans le cadre de ce partenariat, nous engager dans la bonne direction pour la réussite totale de la gratuité de l’enseignement et surtout pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement».
Profitant de l’occasion,le ministre Tony a tenu à faire savoir à l’opinion le bien fondé de la mise sur pied du fond pour la promotion de l’éducation.
« C’est un établissement public à caractère social et qui a pour objectif principal d’appuyer notre système éducatif et plus particulièrement la gratuité de l’enseignement. Cette réforme a produit des effets positifs. Ceci implique la construction des écoles, l’amélioration des conditions socio-professionnelle des enseignants. Les ressources budgétaires sont limitées ce qui implique la multiplication des problèmes raison, nous avons identifié une ressource extra budgetaire et le décret du 1er ministre a déjà été signée et nous allons activer ces ressources de manière à ce que nous puissions accéder à de moyens conséquents pour faite face à tous les problèmes causés par les effets de la gratuité. » a dit le ministre Tony Mwaba.
Deborah Ngwala.