Organisée du 8 au 12 décembre 2021, la 11 ème édition du Festival International de l’Acteur, FIA, a allumé ses lampions le mercredi 8 décembre dernier à l’espace Mutombo Buitshi, jadis, le jardin Moto na Moto Abongisa de Bandalungwa.
La présence du ministre de la Jeunesse et la Nouvelle Citoyenneté a été salué par le Directeur Général du Festival, Cajou Mutombo qui a cependant, sollicité l’implication du Gouvernement de la République par le biais de son membre. Pour sa part, Vincent Mamba Chaka a remercié le ministre présent à cette fête de l’acteur. Car pour le Directeur de Linga Tere, cette présence démontre que le ministre, au-delà de ce qu’ils ont échangé la veille de l’ouverture de ladite activité.
Le responsable de Linga Tere a exhorté les artistes confondus dans le public, à s’affirmer par le travail bien et avoir un devoir de se faire accompagner. L’interdisciplinarité, le vivre ensemble ont pour lieu de prédilection et de rencontre, le théâtre où l’homme est appelé à transcender. L’événement culturel contribue à l’économie- booste le domaine touristique-, au rayonnement d’un peuple en bien comme en mal. Le rayonnement d’un État passe par et surtout sa culture. Pour chuter, il a souhaité la bienvenue à tous les artistes et festivaliers.
Prenant la parole, le ministre de la Jeunesse et de la Nouvelle Citoyenneté a brossé sur les axes empruntés par le Gouvernement dont il est membre concernant le secteur et le domaine lui attribué : l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat de ceux-ci, en tablant sur une solide formation. Juste après avoir vidé ses propos, il a procédé à l’ouverture de la 6 ème édition du festival international de l’acteur, FIA.
Pour ce faire, « La traversée » a eu sa première. Une écriture de Sylvie Dyclo-Pomos, une mise en scène de Justin Pametoyi, une régie de Pierrot Lufwankenda et une interprétation de la Compagnie Académie Théâtre, cette pièce théâtrale peint une société où tous les actes commis rattrapent celui ou celle qui les a posés. D’où tout se paie ici bas!
Cette édition est placée sous le thème « La mémoire« . La mémoire, selon les organisateurs, doit servir d’outil de libération et d’asservissement de l’Afrique, en général et de la RDC, en particulier. Le festival a reçu pour cette année plus d’une dizaine de spectacles dont plusieurs sont des fraîches créations pour la plupart congolaises pour stimuler les jeunes à se lancer dans la création promptement. L’organisateur a sectionné cinq sites, à savoir : le CIAJ de Ndjili, La Plate-forme Contemporaine à Barumbu, l’Institut français à la Gombe, l’espace Mutombo Buitshi et l’espace Awart, tous deux à Bandalungwa.
Junior Nzeza.