La force régionale de la communauté des Etats de l’Afrique orientale est arrivée effectivement fin mandat ce vendredi 08 décembre après une année de présence dans l’Est de la République démocratique du Congo pour appuyer les FARDC en vue de pacifier ce coin du pays. Kinshasa n’ayant pas sollicité un nouveau mandat, cette force, qui a d’ailleurs entamé son retrait de la province du Nord-Kivu, vient d’annoncer dans un communiqué publié ce vendredi que son départ ira jusqu’au 07 décembre.

C’est ce qui ressort de la réunion des chefs d’Etat major et de défense des pays membres de l’EAC tenue ce jour en Tanzanie. Sur terrain, lit-on dans ledit communiqué, déjà 300 militaires Kenyan ont quitté le sol congolais, 287 autres militaires du Sud-Soudan doivent également quitter très bientôt. Il s’en suivra, jusqu’au 07 janvier prochain, d’autres forces militaires de l’Ouganda et du Burundi.
Ce qui paraît comme un plan de retrait est consécutif à l’entérinement par cette réunion de la décision de la RDC, consistant à ne pas prolonger le mandat de cette force. Les dirigeants du Congo-Kinshasa ont jugé cette force d’inefficace, car selon leur entendement, le mandat était offensif. Comme rien de tel n’a été observé sur le théâtre des opérations, le gouvernement congolais a pris cette ferme décision de ne pas prolonger le mandat de cette force.

Les responsables armés des pays membres de l’EAC réunis ce 08 décembre ont « exhorté les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le M23 et d’autres groupes armés à cesser les hostilités afin de permettre la poursuite des processus de paix, » lit-on dans le communiqué final de cette réunion. L’EACRF a sollicité de la RDC d’assurer la sécurisation de son processus de retrait du territoire national.
Emille Kayomba