Il s’est tenu une conférence-débat à l’Université de Kinshasa dans la salle « Monekosso« , organisé par la faculté de l’économie et gestion, en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI) Le thème abordé gravitait autour de la question des perspectives économiques de la République démocratique du Congo (RDC) mais aussi du programme du gouvernement congolais que le FMI soutient.
Plusieurs interventions ont eu lieu au cours de cette rencontre scientifique notamment du représentant résident en du FMI en RDC Gabriel Leost, le recteur de L’UNIKIN le Pr Jean-Marie Kayembe et le doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’UNIKIN, le Pr Émile Ngoy
Au cours d’une conférence-débat le représentant pays FMI a encouragé la RDC à accélérer en 2022, les perspectives encourageantes de la croissance économique réalisée en 2021.
Pour le fonctionnaire de l’institution de Breton Wood, ce rebond de la croissance économique de la RDC devra se poursuivre pour relever les défis de l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, qui est loin d’être pour le moment reluisante.
En effet les risques ne sont pas à mettre de côté dans ces perspectives de la croissance économique . Il y a, indique Gabriel Leost, notamment le conflit Russie-Ukraine, la vulnérabilité aux variations des termes d’échanges et le risque d’inflation notamment le compactage des prix.
Le FMI appuie le programme gouvernemental des réformes économiques. A Gabriel Leost de rappeler les contours de ce programme, mais surtout la responsabilité de cette institution financière internationale. Il a indiqué que les objectifs du programme de gouvernement que le FMI soutient, consistent à maintenir la stabilité macro-économique en favorisant la croissance durable et inclusive pour réduire la pauvreté qui gangrène le pays actuellement. En outre, Il y a la question de la mobilisation des recettes et la maîtrise des dépenses, d’améliorer le cadre politique monétaire et le développement du secteur financier ainsi que de renforcer la gouvernance et la lutte contre la corruption.
Le FMI en RDC oeuvre à apporter aux autorités un appui, pour renforcer et moderniser la politique monétaire et les cadres de réglementation et de surveillance afin de maintenir l’inflation à un niveau modéré et stable. Il est aussi dans le renforcement de la stabilité du secteur financier et de favoriser l’inclusion financière dans le pays.
Pour le représentant résident du FMI, la RDC a un rôle à jouer dans les domaines d’emplois et croissance inclusive, des femmes dans l’économie, la protection sociale, les changements climatiques, la gouvernance et les technologies financières. A l’en croire, le FMI, n’a pas vocation de financer définitivement les pays membres mais intervient dans un programme défini en attendant d’autres investissements nationaux et étrangers dans l’économie.
Gabriel Leost est également revenu sur les allocations du FMI de 1,45 milliard de dollars américains, consacrées à appuyer le gouvernement pour la relance économique post-covid. Selon lui, la RDC a bénéficié de ce financement comme tout autre pays membre, cela en plus de son programme que le FMI soutient.
Émille Kayomba