Le Vieux Continent est de nouveau l’épicentre de la pandémie de Covid-19. Face à la dégradation de la situation sanitaire, les restrictions se multiplient. Pour que la Covid-19 ne bouleverse pas la vie des congolais, le ministre de la santé affirme que les dispositions sont prises pour faire face a cette quatrième vague qui secoue l’Europe où les restrictions font encore leur retour. Le Vieux Continent redevenu l’épicentre de la pandémie a un trafic aérien très important avec la Rdc qui pour contrer que le virus circule activement dans sa n territoire a intensifié une grande surveillance des frontières notamment le controle au niveau de l’aéroport et l’instauration du test PCR rapide.
Écartée sur la liste rouge des plusieurs pays européens, La Rdc qui compte à ce jour 57000 cas covid dont 1100 décès veut maintenir ce cap et protéger sa population contre cette vague qui guette ses frontières.
Un variant à « diversité génomique étonnante » en circulation.
Rien ne semble l’arreter. Le B.1.640 s’étend et s’impose en Bretagne, également en ile de France et au PACA où des porteurs de ce variant sont reperés. Le cluster serait developpé à la suite d’une soirée à Bannalec (Finistère), rapporte le média français « Télégramme ».
En indexe de la propagation, une personne originaire de Nantes, fraîchement revenue du Congo ( Brazzaville). Dans le village où il serait passé, 24 cas positifs au Covid-19 sont détectés, dont 18 élèves de l’école primaire de Mona-Ozouf, qui ferme sept de ses classes en conséquence. Parmi les malades, 8 se révèlent être porteurs de cette nouvelle forme mutante du virus.
A travers les loupes des chercheurs, l’identification biologique demeure enigmatique. « ce variant ne ressemble en rien à ceux qui sont actuellement en circulation (Alpha, Beta, Delta…). Notamment car il a, une diversité génomique étonnante , qui prouve que le virus n’est pas récent et n’est vraisemblablement pas un descendant des grands variants connus », selon les chercheurs interrogés par le HuffPost.
Il aurait évolué discrètement et parallèlement, depuis un long moment et sans que les scientifiques le repèrent, ce qui est possible dans la mesure où beaucoup de pays font très peu de surveillance génomique, fait remarqué le virologue de l’Institut-Pasteur, Étienne Simon-Lorière.
Repertorié 28 fois dans le monde, dont 4 fois en Italie et à plusieurs reprises, de manière isolée, en Espagne et aux Pays-Bas, le plus vieux génome de coronavirus de ce variant a été détecté au Congo le 28 septembre.
Contrairement à de ses cousins (Alpha, Beta, Delta…), le variant dit « congolais » n’a pas hérité d’une lettre grecque. Il ne s’impose pas face au variant Delta, devenu hégémonique en France ces derniers mois. Selon les scientifiques, cette nouvelle mutation du virus n’aurait pas non plus d’impact sur l’efficacité du vaccin. Ils martèlent cependant sur le renforcement de la surveillance épidémiologique tant au niveau de l’Afrique et que de l’Europe ainsi que d’autres coins du continent.
A noté que dans une analyse de risque parue en France, le variant dit « congolais » demeure sur la liste des variants « en cours d’évaluation ».
La Rédaction.