57 combattants de la Coalition Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain Apcls et Front de Défense des Droits Humains FDDH/Nyatura se sont rendus à l’armée nationale en deux vagues dont la première composée de 28 éléments le mardi 18 janvier, et les 29 restants se sont rendus le 21 janvier 2022.
Il sont accusés de plusieurs exactions dans le secteur Katoy en territoire de Masisi. Ce samedi 22 janvier, ils ont été présentés au Gouverneur militaire, constant Ndima pour leur processus de réinsertion. Selon le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, les FARDC indiquent que cette reddition est résultante des frappes militaires des éléments des forces loyalistes contre leur position.
« Au niveau de l’axe katoy dans les groupements Nyamaboko 1 et 2 en territoire de Masisi, la population a décrié l’activisme de la coalition Apcls-FDDH/Nyatura. Alors il a été donné au secteur opérationnel Sokola 2 par le gouverneur militaire des directives opérationnelles très claires. Il fallait tout mettre en œuvre pour redonner à la population de cette partie la paix. Chose qui a été faite sous le commandement du général de brigade Mwehu Lumbu Evariste » note le porte-parole de l’opération Sokola 2 Lieutenant Guillaume Njdike Kaiko.
A lui d’ajouter : « Nous avons mené des opérations intenses au niveau de l’axe Katoy et aujourd’hui, le bilan est d’une cinquantaine des rendus et une vingtaine d’armes que nous avons voulu présenter au gouverneur militaire parce que je suis prêt à vous dire que la paix est déjà restaurée dans cette partie de la province. »
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Ndima Kongba Constant a encouragé cet acte, et a rassuré ces combattants qui se sont rendus de leur réinsertion.
« Cette décision que vous avez prise aujourd’hui est la bonne. Vous allez entrer dans le processus PDDRC-S de façon que vous soyez utile à votre pays » dit le gouverneur.
Le colonel autoproclamé Fikiri David venu avec ses combattants, demande à d’autres qui sont restés en brousse d’abandonner leurs entreprises criminelles.
« S’entretuer et continuer à faire souffrir nos frères et sœurs n’est pas bien voilà pourquoi nous avons quitté la brousse. Je demande à d’autres de suivre notre exemple pour que règne la paix, la sécurité et le développement de notre pays » a-t-il lancé.
Patrick Syaluha