Dans un pays où tout est priorité, le Gouvernement Suminwa va se confronter aux mêmes problèmes que les précédentes équipes se sont heurtées. Le premier de tous est la situation sécuritaire. Vielle de 30 ans, la sécurité des frontières nationales, notamment celles de la partie orientale de la RDC ont été infiltrées par les envahisseurs qui se recrutent parmi les voisins comme le Rwanda, qui a réussi à instaurer une mafia de la pire espèce à travers les pillages des ressources naturelles au détriment des vies humaines. Le nouveau ministre de la défense va conduire la politique des armées, grâce notamment à sa ligne budgétaire qui a atteint depuis cette année le milliard de dollars ?
Au-delà de l’engagement militaire que devra impulser le nouveau gouvernement, la diplomatie est depuis un certain temps axée sur les questions de l’Est qui fâchent. Christophe Lutundula va léguer à Thérèse Kayiwamba plusieurs dossiers à gérer avec les partenaires de la sous-région dans les processus de Nairobi et celui de Luanda. Il faut par ailleurs associer à ça les ramifications extérieures avec les puissances industrielles internationales – ramifications qui ont démontré que le Rwanda est sous-traité par certaines multinationales pour semer le K.0 en RDC, dans une théorie du complot adoubée par la communauté internationale.
Mais les autres priorités du Gouvernement sont sociales et économiques. Il s’agit du renforcement des ménages impactés par la baisse du pouvoir d’achat, dû à la dépréciation de la monnaie nationale, le déficit de la production locale, le chômage de masse et le sous-emploi. Les transports, les infrastructures de base, la santé, l’éducation et les dépenses de souveraineté comme la justice nécessitent des moyens que l’Etat n’a pas. L’administration de proximité, l’amélioration de desserte en énergie, l’habitat et les personnes vulnérables, sont autant de chantiers qui peinent à décoller.
Le développement de l’industrie agricole est une priorité devenue le slogan de tous les temps. Pourtant la RDC avec ses 80 millions des terres arables est toujours à la traîne. Si l’on tient à booster l’économie locale, le Gouvernement devra réfléchir sur les voies et moyens pour créer une chaine de valeur dans le domaine agricole qui est une véritable alternative aux mines.
Le développement durable, le tourisme, la culture ou les sports, comptent parmi les atouts majeurs autour desquels peuvent se greffer des entreprises familiales sous le leadership du Gouvernement.
La rédaction de b-onetv.cd