Le Premier Ministre et les délégués des professeurs d’universités et instituts supérieurs réunis au sein du Réseau des associations des professeurs des universités, instituts supérieurs du Congo (RAPUICO) et ceux de l’Association des professeurs des Universités de Kinshasa (APUKIN) ont eu un échange ce jeudi dans la soirée. Au menu, la question des revendications des professeurs, liée aux accords de Bibwa, ayant conduit à un mouvement de grève sèche.
Ces deux organisations syndicales de l’ESU ont exposé leurs problèmes au chef du gouvernement pour des solutions idoines. Tour à tour, au sortir de cette séance de travail, les secrétaires généraux de l’APUKIN et du RAPUICO ont fait savoir qu’il y a des avancées majeures par rapport à leurs revendications. Mais il y a nécessité pour eux d’écouter leurs bases respectives pour lever une option. « Nous avons eu un entretien très convivial avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre que nous avons remercié pour son élégance protocolaire et dialectique. Nous avons observé par rapport aux revendications certainement quelques avancées mais qui nous laisse dans le devoir de rentrer voir nos bases pour échanger avec elles afin de pouvoir revenir vers son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour que, peut-être cette fois, nous puissions faire une déclaration des résolutions que nous attendons tous », a déclaré le professeur Jean-Marie Vianey Longonya, secrétaire général RAPUICO.
Pour le Secrétaire Général de l’APUKIN, il y a des avancées mais aussi beaucoup des choses à faire. «Nous avons échangé avec le Premier Ministre, accompagné du Ministre de tutelle. Nous croyons que les choses se sont passées dans des conditions acceptables. Je pense qu’il reste encore à faire et nous allons continuer les discussions, » a dit Charles ODIKO, secrétaire général de l’APUKIN. Pour toute décision importante, il a indiqué que celle-ci viendra de l’Assemblée générale de leur syndicat.
Pendant ce temps, les étudiants sont encore à la maison. L’avenir de l’année académique en cours est peut-être fonction de l’issue de ces pourparlers entre le Premier Ministre et le banc syndical de l’ESU.
Emille Kayomba