Le gouverneur de la Province du Kongo central Guy Bandu charge la garde rapprochée de Moïse Katumbi d’être à la base des échauffourées qui ont eu lieu ce mardi 12 novembre à Muanda lors de son meeting dans le cadre de la campagne électorale en cours. Selon un communiqué du chef de l’exécutif provincial, il s’est agi d’une altercation entre les membres de la garde du candidat numéro 3 et les membres d’un parti politique en caravane dans la cité de Muanda.
« Selon les premières informations, les membres de la garde rapprochée du candidat précité auraient fait usage de leurs armes à feu pour des tirs de sommation lors de ces échauffourées, créant ainsi une vive tension au sein de la population. Les éléments de la PNC quant à eux, ont agi de manière professionnelle en faisant usage de gaz lacrymogènes afin de rétablir l’ordre public. Il s’en est suivi une bousculade parmi les personnes présentes au meeting, » lit-on dans le communiqué de presse signé par le gouverneur.
De ces incidents, l’autorité provinciale enregistre quelques blessés sans déterminer le nombre exact, notamment dans le camp des forces de l’ordre, « le cas du brigadier Olivier Basinga ». Ainsi, l’exécutif annoncdes des investigations qui sont déjà déclenchées pour établir les responsabilités. De son côté, le camp Katumbi accuse deux partis politiques de l’Union Sacrée, l’UDPS et le MLC, la coalition au pouvoir, d’être à la base de cette situation qui a causé également plusieurs dégâts matériels.
Emille Kayomba