La République démocratique du Congo va organiser en date du 24 au 25 novembre 2021, à travers le ministère de l’Industrie, un Business Forum consacré au développement d’une chaîne de valeur et d’un marché dynamique pour les batteries, véhicules électriques et énergies renouvelables en Afrique. Faisant partie des premières délégations déjà à Kinshasa pour ces assises, le Secrétaire exécutif adjoint de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Antonio M.A. Pedro était reçu par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, conduit par le ministre congolais de l’industrie Julien Paluku Kahongya ce mardi 09 novembre 2021.
A l’issue des échanges à la primature avec le chef du gouvernement, Antonio M.A. Pedro a déclaré que la RDC est stratégiquement bien positionnée pour la transition énergétique qui préoccupe tout le monde. « C’était une occasion pour faire un briefing au Premier ministre, concernant la préparation d’un forum qui sera un très grand événement pour la République démocratique du Congo et pour l’Afrique » a-t-il dit, ajoutant qu’ils ont ensemble partagé les indicateurs très importants qui confirment la position de la RDC comme précurseur en ce qui concerne la production des batteries électriques.
Pour lui, la RDC peut produire des batteries trois fois moins chères que les USA et la Chine et deux fois moins chères que la Pologne et elle a tous les atouts nécessaires pour se positionner comme Pays précurseur dans la production des batteries électriques sur le continent africain.
Dans le cadre de ce Business Forum, selon le ministère de l’industrie, 1000 personnes sont attendues en raison de 700 de la RDC et 300 autres viendront de l’extérieur du pays. Elles seront composées des investisseurs, négociants et industriels.
La RDC est le plus grand producteur de cobalt, émettant sur le marché 70 % de se mènerai essentiel dans la composition des batteries électriques. Ce Business, forum est un pas important dans le processus de la transformation de cette ressource naturelle localement, ce qui requiert des investissements. D’où, le gouvernement de la République devra fournir des efforts supplémentaires notamment en ce qui concerne le climat des affaires, a renchéri le secrétaire exécutif Adjoint de la commission économique des nations Unies pour l’Afrique.
La rédaction