Dans la recherche d’une solution pour la crise sécuritaire à l’ouest de la RDC particulièrement dans la province du Mai-Ndombe en territoire de Kwamouth, le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité Peter Kazadi a mis en place une commission ad-hoc qui a rassemblé les parties en conflits, les Teke et les Yaka. Les chefs coutumiers de ces deux communautés ont fumé le calumet de la paix, en prennant un engagement solennel après 3 jours des travaux à Kinshasa, de mettre fin avec ce conflit qui n’a que trop duré. Cet engagement pris par les Teke et Yaka, est en en réalité un acte qui met fin à un déchirement de deux communautés qui ont longtemps vécu ensemble dans la sérénité. « Acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces du Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo Central », est l’intitulé des conclusions de ces travaux.
Les pourparlers en commission ad-hoc qui sont une recommandation du président de la République selon le VPM Kazadi, a produit deux documents adoptés par les participants. « Il s’agit du rapport sur la manière dont nos réunions se sont déroulées et aussi un acte d’engagement souscrit par tout le monde, lequel acte d’engagement reprend les décisions que les deux parties ont prises, notamment la cessation des hostilités et le retour de la paix à Kwamouth, dans le Kwilu, et puis à Kinshasa et au Kongo Central, partout où la paix publique a été troublée », a dit le Vice premier ministre de l’intérieur et sécurité.
L’engagement ainsi pris par les parties, les Teke et les Yaka, sera signé officiellement devant le président de la République très prochainement, pour symboliser la fins des conflits entre ces peuples. La raison de cette déchirement communautaire qui a connu un regain depuis août 2022, c’est un conflit foncier qui a opposé la communauté Teke originaire à la communauté Yaka des non originaires. Un conflit à la base de plusieurs déplacements des populations, pertes en vies humaines et dégâts matériels incalculables.
Emilie Kayomba