Sur les réseaux sociaux, plusieurs publications font mention, « Des menaces, insultes et intimidations » dont fait l’objet le cardinal Fridolin Ambongo. D’ailleurs, c’est le prélat catholique lui-même qui l’a déclaré lors d’une interview qu’il a accordée au magazine « Jeune Afrique ». Dans son entretien, Fridolin Ambongo se trouvait en insécurité et pointe du doigt l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) d’être à la base de cette situation.
Visiblement, ces déclarations intrigantes du 4e Cardinal congolais n’ont pas laissé indifférentes plusieurs personnes physiques ou morales. C’est le cas de Jean-Claude Katende président de l’Association Africaine de défenses de Droits de l’homme (ASADHO) , qui s’insurge contre ces menaces et intimidations en l’encontre du religieux catholique, et appelle à prendre au sérieux ses dénonciations.
« Quand le cardinal dénonce les menaces dont il est l’objet, nous devons prendre sa dénonciation au sérieux. Pensez-vous que le cardinal peut s’adonner à une dénonciation gratuite ? Soyons sérieux. L’Etat a l’obligation d’assurer sa protection.» a déclaré Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO
Et d’ajouter : « Les menaces contre le cardinal Ambongo sont inacceptables. Je les condamne avec fermeté. Le cardinal ne peut faire l’objet de menaces ni d’intimidations en fonction de ses opinions. Les autorités doivent prendre les mesures qui s’imposent pour que le cardinal soit sécurisé.»
L’Union pour Démocratie et le Progrès Social (UDPS) refuse en bloc ces accusations, sans aller loin pour en faire un commentaire jusque-là. L’Église catholique qui avec l’Église du Christ au Congo (ECC), ont récusé la candidature de Denis Kadima à la tête de la Centrale Électorale congolaise. Il faut dire que la question de la désignation des animateurs de la Ceni, serait l’un des éléments constitutifs de la pomme de discorde entre l’Église catholique et l’Udps.
La Rédaction