Alors que les états-majors des partis politiques s’empressent de peaufiner leurs stratégies politiques, au sein de certains partis, les jeux sont déjà faits, en ce qui concerne, du moins, le candidat du parti à la présidentielle.
Ainsi, au parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), on n’y est pas allé de mains mortes, puisque, c’est le nom de Joseph Kabila qui circule et qui est cité par certains caciques de cet ancien parti présidentiel.
Bien sûr, la justification avancée, est qu’il n’est pas interdit à un ancien président de la République de briguer un mandat à la présidentielle. Mais la question que se pose une certaine opinion sur cette proposition, concerne les chances d’une telle candidature pour les élections.
Avant d’y arriver, certains se demandent même, si le principal intéressé aurait été consulté par ceux qui le proposent pour cette candidature, et surtout, s’il a accepté d’avoir été choisi.
A notre connaissance, cette annonce donne plutôt l’air d’être un canular, car, en tant que parti organisé, il y a des procédures à suivre pour retenir un candidat.
En se référant au passé, l’opinion se souviendra que jamais Joseph Kabila n’aura été le candidat d’une structure, il a toujours été un candidat indépendant. Aurait-il changé d’avis cette fois-ci ? Ceux qui annonce cette nouvelle, l’ont-ils contacté ? Cela s’est fait quand et à quelle occasion ?
Connu pour son silence quasi-légendaire, il est facile, s’agissant de lui, de faire courir des faux bruits, une sorte de stratégie pour prêcher le faux, afin de voir les réactions ?
Au cas où, cela s’avèrerait vrai, ce serait, alors, une erreur monumentale, en même temps que Joseph Kabila, par boulimie, risquerait de tout perdre. Dans le contexte actuel, le bon sens serait que le sénateur à vie, profite de sa liberté d’action pour penser à autre chose. En tant qu’ancien Président de la République, il aura toujours un rôle à jouer, notamment en étant un conseiller naturel du Chef de l’Etat, dans le sens où on le voit en France, avec un Sarkozy ou un Hollande, dans cette crise Russo-Ukrainienne.
Comme surenchère, la ficelle est un peu grosse, car, il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu, pour des canards sauvages.
Pascal Hamici