La journée internationale de l’écrivain africain a été commémorée quelques jours après la 5e édition de la rentrée littéraire ponctuée de la présence des artistes, des opérateurs culturels, des écrivains, des poètes, des éditeurs, des élèves, des passionnés des belles-lettres, et des journalistes avec le baptême de deux livres : » L’absence d’une mère » de Jessica Ntumba et « L’immortel » de Belbiche Nsona Mwinda.
Célébrée chaque 7 novembre, la journée internationale de l’écrivain africain nacquit sur le thème puissant » Unité africaine, libération de l’esprit », énoncé lors d’un congrès constitutif de la PAWA ( Pan African Writters Association des écrivains panafricains) à Accra, au Ghana, en 1989. Et la résolution de la commémoration de cette date a été entérinée par l’Union Africaine et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, UNESCO.
La PAWA regorgeait 36 pays du continent africain lors de sa création avec pour but de défendre la liberté d’expression de tous les écrivains et de soutenir la protection des œuvres littéraires par les lois avec la surveillance des agences de droit d’auteur, d’une part et de contribuer à la renaissance morale, culturelle et intellectuelle en Afrique, d’autre part. Il sied de rappeler que ladite décision a pris corps qu’en 1992.
S’agissant des Jeux de la Francophonie, le thème retenu est « Littérature, Démocratie et Pouvoir ».
Depuis 1997, sept écrivains africains ont fait honneur au Continent noir en raflant des médailles au Concours littéraire, dont trois d’or et quatre de bronze et parmi ceux-ci, un Congolais Mwanza Mujila Fiston, médaillé d’or à la 6e édition.
L’un des objectifs assignés par la PAWA a été atteint, car, lors de la 5e édition de la rentrée littéraire organisée par la Délégation Wallonie-Bruxelles à la place des artistes au rond-point Victoire, à Kinshasa, une auteure de 19 ans d’âge a fait son entrée dans la littérature en la personne de Jessica Ntumba.
Junior Nzeza