La prématurité est une question de santé publique. Devenir parent d’un enfant prématuré est un des enjeux quotidiens pour les parents et les soignants. En célébrant la journée internationale de la prématurité, le centre hospitalier Monkole a réuni les parents des enfants nés prématurés pour s’assurer de leur bonne croissance.
« Monkole a une certaine particularité dans le suivi de prématurés. Quand on arrive à héberger ou bien élever des enfants de moins de 28 semaines avec de faibles poids jusqu’à 600grammes, je pense que ça vaut la peine au cours d’une journée pareille de faire appel à ces familles à ces enfants que nous avons vus trop petit grandir avec un bon développement psychomoteur. » A fait savoir le docteur Rémy Kashala, médecin directeur du centre hospitalier Monkole.
Ces bébés nés avec un très faible poids, réclament entre autres, une prise en charge importante après leur venue au monde à travers des soins médicaux appropriés, pouvant ainsi assurer leur survie et bonne croissance.
« Nous nous basons beaucoup sur les mesures d’asepsie, nous veillons sur les petits détails pour assurer des soins aux prématurés. Il y a l’usage de l’incubateur et pour certains, on peut recourir à l’oxygène, mais avec comme moyens un ventilateur. Pour ce qui est de l’alimentation, beaucoup d’efforts sont à mettre pour assurer une bonne alimentation » a fait savoir la spécialiste en néonatalogie du centre hospitalier Monkole
Dès lorsque les parents ont participé aux soins de leur enfant prématuré, ont prit confiance en eux et en leur bébé, le retour à la maison est grandement facilité comme l’indique Madame Osthudi, parent d’une fille née prématurée.
« Après la prise en charge à l’hôpital, on m’avait donné quelques conseils que j’ai appliqué notamment, je la couvrais, je lui donnais son traitement qu’elle prenait déjà dès l’hôpital et je respectais tous les rendez-vous. »
Cette journée internationale reste l’occasion de parler des naissances prématurées, améliorer la prévention de la prématurité, le suivi des grossesses et la prise en charge des familles.
Deborah Ngwala.