Alors qu’il venait de se présenter ce 5 septembre devant les juges dela Cour de cassation siégeant en matière répressive sur son dossier. L’audience du procès Jean Marc Kabund a été renvoyé pour le 12 septembre prochain. L’audience du procès de ce lundi débutée autour de midi, a vite viré au débat autour de la question de l’assignation à résidence surveillée de Jean Marc Kabund décidée par la Cour. Une exception soulevée par l’un des avocats de la partie du député national Kabund, qui visiblement affichait une sérénité rassurante dans sa tenue jaune bleue des prisonniers de la prison de Makala.
Répondant aux juges, le ministère public qui devrait s’assurer de la mise en oeuvre de cette décision de mise en résidence surveillée a indiqué que son application n’est prévue par la loi. En revanche, poursuit-il, quand on dit résidence, ce n’est pas la maison du prévenu. « Nous avons écrit au Gouvernement, par l’entremise du Vice-Premier Ministre en charge de l’intérieur, Daniel Aselo, depuis le 15 août pour demander à ce qu’il nous donne une maison ou un appartement et la lettre a été réceptionnée par le cabinet du VPM de l’intérieur. Si aujourd’hui le Ministre de l’Intérieur nous trouve une maison ou résidence, nous allons le placer là, » a dit le Procureur s’adressant aux juges de la Cour de cassation.
Jean-Marc Kabund-à-Kabund a été accueilli à son arrivée, mais aussi accompagné par une centaine de militants de son parti politique Alliance pour le changement (ACh), scandant des chansons contre le régime au pouvoir. L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi par la Cour de cassation pour outrage au gouvernement, au Parlement, offenses envers le Chef de l’État et propagation des faux bruits.
Emille Kayomba