Le taxi moto à Kinshasa, est l’un des moyens de transport qui devient de plus en plus indispensable dans le quotidien des habitants de la Capitale de la RDC. Cette filière du secteur de transport dans la ville se doit d’être assaini. C’est dans ce cadre que l’hotel de ville de Kinshasa, à travers le gouvernement et la société Société technique de sécurité congolaise (TSC) ont signé un partenariat, pour la production des plaques d’immatriculation pour les motos.
Cette information a été livrée par le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, au cours de l’inauguration des installations de la TSC, où l’autorité urbaine a fait savoir que ce partenariat, signé avec cette société privée, vise à pallier à la sécurité des personnes et de leurs biens par rapport à l’identification et aux renseignements des motos par la mise en service des plaques d’immatriculation sécurisées. La TSC va aussi assurer le contrôle technique des motos, qui sera effectif à travers un centre y afférent qui sera érigé en son sein.
Gentiny Ngobila a indiqué dans son mot de circonstances qu’à ce jour la sécurité et le contrôle technique des motos font partie intégrante des préoccupations majeures auxquelles son gouvernement doit apporter des solutions durables, «gage de sécurité de la population kinoise, qui de plus en plus utilise la moto comme l’un des moyens de transport en commun. Raison pour laquelle nous avons signé le partenariat avec TSC afin de créer l’emploi localement en utilisant la main d’œuvre locale », a-t-il déclaré.
Pour le gouverneur de Kinshasa, la société TSC mettra en place des dispositifs informatiques innovants, qui ferons que les motos sur la capitale soient suivies.
« Toute moto sera retraçable par des renseignements fiables à travers un logiciel plus performant en vue d’authentifier la carte rose dans l’optique de faciliter les éléments de la Police routière, la recherche de la plaque d’immatriculation soit par le numéro de la plaque, soit par le numéro du châssis, soit par le numéro du moteur, soit encore par le nom du propriétaire physique ou moral », a-t-il expliqué, avant d’appeler les kinois au sens patriotique et de s’acquitter des obligations de l’Etat, en étant en règle avec l’autorité publique pour se procurer des documents requis avant de circuler avec son engin dans la Ville.
Émille Kayomba