Pendant que les éléments de la police sont fortement déployés aux alentours du siège national de la Centrale électorale, quelques manifestants qui tentaient de se réunir dans le sillage ont été dispersés, d’autres interpellés par la police.
«Nous allons continuer jusqu’à ce qu’on aura gain de cause. Le peuple s’exprime. Je suis un élu, la voix du peuple doit être entendue.» lache Fidèle Likinda, député national membre du Front commun pour le Congo (FCC) parmi les manifestants « brutalisés » par la Police selon ses propos.
Quelques temps avant, le commissaire divisionnaire ville de Kinshasa Sylvano Kasongo a affirmé maintenir le dispositif sécuritaire pendant autant de temps possible. « Nous sommes là, on attend, s’ils sont des bons citoyens, ils vont respecter la décision de l’autorité urbaine, donc on va se désengager, s’il viennent, on va negocier… quand ils n’acceptent pas la négociation verbale en ce moment l’usage de gaz lacrymogène ne sera que le dernier recours» a dit Sylvano Kasongo.
Il faut dire que la situation est toujours précaire dans la zone encerclée par la police, pour contrer les laïcs catholiques et protestants, qui ont prévu un sit-in devant le siège de la Ceni en protestation entre autre contre d’une » Ceni Capitalisée », du paiement de RAM, l’insécurité à l’Est… Un sit-in que l’autorité de la ville de Kinshasa n’a pas autorisé, car la commune de la Gombe a été déclaré zone neutre par une décision de l’exécutif de la ville de Kinshasa.
Émille Kayomba