La RDC fête la Rumba. Pour ce faire, la délégation Wallonie-Bruxelles de Kinshasa et l’Institut National des Arts ont organisé ensemble le festival » Rumba Congo en fête » du 22 au 24 décembre dernier dans la salle de spectacles du Palais du peuple à Kinshasa. Au programme, 17 orchestres et groupes de ballet ainsi que des Fanfares ont presté pour marquer cette reconnaissance de la Communauté internationale par le biais de l’UNESCO. Cette inscription de haute facture nécessite une forte vulgarisation et une sensibilisation assez précise sur les terres d’origine de celle-ci, à savoir, les deux Congo : la République du Congo et la République démocratique du Congo.
Pour Brain Tshibanda, directeur à la délégation Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, la sauvegarde et la promotion de la Rumba s’imposent inévitablement. Cependant, une stratégie de sauvegarde et de promotion a déjà été pauffiné pour pérenniser ce patrimoine culturel immatériel de l’humanité fraîchement inscrite. Sieur Brain Tshibanda a énuméré quelques tirets de ladite stratégie, notamment, la création du festival « Rumba Parade », qui s’ajoute au festival international de la Rumba et de l’Élégance organisé par l’agence Optinium. « Sauvegarder la Rumba implique aussi la promotion de l’Institut National des Arts et du Spectacle, INAS, en dénichant les jeunes musiciens en herbe que nous formerons dans l’optique de répondre à cette stratégie de sauvegarde, de préservation et de promotion » a renchéri le directeur à la délégation Wallonie-Bruxelles de Kinshasa.
Pour sa part, André Yoka Lye Mudaba, le directeur général de l’Institut National des Arts, a brossé sur l’organisation dudit festival qui rend hommage à la Rumba tout en parlant des stratégies, de la procédure que les deux républiques sœurs qui ont eu à porter cette candidature pour arracher cette inscription. Pendant deux jours, partant du 22 au 24 décembre 2021 dans ce temple de la démocratie, 17 orchestres, dont les Fanfares, la confiance, Voix Africa, R. Liziba, Viva La Musica, Zaiko Langa Langa, Les Bantous de la capitale, Le Karmapa, Héritier Watanabe, Ballet Nsango Mbonda, Iyenga, Manda Chante, Ibrator Mpiana, Jeannot Bombenga, et d’autres, ont presté en valorisant la Rumba.
Cette Rumba chante les épopées de deux capitales les plus proches du monde est vulgarisée certes, mais il en faut plus. C’est dans la soirée du vendredi 24 décembre dernier que les festivités se sont clôturées avec la prestation électrisable de l’orchestre à succès transgénérationnelle, Zaiko Langa Langa, dit Nkolo Mboka, à la satisfaction du public venu pour la circonstance.
Junior NZEZA