« A l’Ifasic, nous n’avons pas encore clôturé l’année académique 2021-2022. Je dois défendre mon mémoire au mois de janvier. Et après viendra la délibération maintenant on nous parle d’une nouvelle année, c’est nous stresser davantage » à lâché Josiane, une étudiante finaliste de l’Ifasic. L’année académique lancée semble être que de nom car sur le terrain, ce sujet n’est pas d’actualité. Il y a même pas d’engouement. A l’upn, Isam même chez les privées comme à l’UPC, dans le campus, c’est plus ceux de l’année déclarée close et moins de nouvelles recrues qui, à l’instar de ceux de Kinshasa sont pas prêts à affronter le programme de la formation militaire annoncée.
« Le Ministre a dit que dès qu’on débute l’année, nous irons à KIBOMANGO mais là c’est compliqué. On ne sait pas à quoi cela va ressembler mais personnellement je ne suis pas prêts car j’ai des problèmes de santé » nous confie Josué, un étudiant inscrit en communication à l’UPN qui obseve encore de loin les choses. Du côté des professeurs, la grève demeure suspendue en raison notamment des accords et de la situation dans l’Est du pays. Des syndicats à l’instar de L’APUKIN pourront reprendre le mouvement en février si aucune avancée ne s’observée. Ce qui risque de paralyser les activités comme c’est fut le cas avec l’année académique 2021-2022 officiellement close.
Après une première année académique qu’on peut considérer de pilote, l’on devait normalement évaluer l’impact avant de continuer sur cette lancée s’inquiète un expert en programme éducatif. L’application sans faille des innovations évoquées dans l’instruction académique dépendent notamment de de la poursuite de mise en œuvre des accords de Bibwa et de la numérisation des services de l’Esu telle qu’annoncée.
Muamub