Après le démantèlement d’un réseau de professionnels de sexe chinois, l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes a cours d’un point de presse animé ce mercredi 17 novembre, condamné cette pratique inhumaine toute en dévoilant les stratégies mise en place par cette structure de la présidence de la République pour démanteler ce réseau.
Devant les chevaliers de la plume, la coordonnatrice de l’APLTP, Cécile Rébecca Méta KASANDA, a relevé que les professionnels du sexe chinois arrêtés mardi à Kinshasa, ont été recrutés depuis la Chine, pour atterrir à Kinshasa au grand profit de leurs bourreaux.
« Ces jeunes dames ont été victimes de la traite des personnes de la part d’un sujet chinois installé en Chine, et de ces collaborateurs basés en République démocratique du Congo, plus précisément à Kinshasa », a fait savoir la patronne de l’APLTP.
Un véritable coup de filet réalisé par cette agence après avoir reçu des informations faisant état de la présence des maisons et boites de nuit où ces jeunes chinoises pratiquaient ce boulot illicite.
» On avait arrêté une certaine stratégie, en alertant tous les services concernés. Voilà, au bout de 3 mois, la justice à mis la main sur un échantillon, puisque ce n’est pas tout », a dévoilé la coordonnatrice de l’APLTP.
Cécile Rébecca META KASENDA ne compte pas se limiter à ces arrestations. Elle a demandé au gouvernement de faire adopter en procédure d’urgence, le projet de loi sur la traite des personnes, en vue d’accélérer les opérations visant la lutte contre la traite des personnes en RDC.
Murphy FIKA