Le Musée National de la RDC a servi de cadre le vendredi 28 janvier 2022 à la restitution de l’exposition des œuvres d’art dans le cadre de la journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante qui a été célébrée avec faste en République démocratique du Congo donc le président de la République tient encore le bâton de commandement de la présidence de l’Union Africaine.
Pour ce faire, trois orateurs étaient face à la presse : Franck Dikisongele, pour le compte de l’association « RDC, Terre d’artistes », le Professeur Henri Bundjoko, Directeur du Musée National de la RDC et enfin, Dédé Ntangu, chargé d’études du Panel chargé d’accompagner la RdCongo à la présidence de l’Union Africaine. Prenant la parole, le représentant de « La RDC, Terre d’artistes », Franck Dikisongele, a brossé non seulement sur l’organisation, le déroulement de l’exposition, mais aussi sur les innombrables difficultés rencontrées de la conception à la réalisation dudit projet combien important pour la culture en général et pour la République en particulier, d’une part et d’autre part, le défi est relevé par les 40 artistes, tous militants du vivre ensemble. Durant le jeu des questions-reponses, Sieur Dikisongele, Diki pour les proches, a observé la technicité des artistes en respectant scrupuleusement le parcours scénographique, mais à côté, des problèmes d’ordre structurel, de programmation avec hésitation, le manque de ponctualité dans l’administration publique, la dispensation des moyens.
De son côté, le directeur du MNRDC s’est étalé sur la diversité des styles d’art, mais tous ont un point de ralliement très fort au point de se dire que l’Africain est un par le langage. Je demande, a-t-il déclaré, que les autorités procèdent à l’achat de ces œuvres qui ont grande portée historique et politique, car cette journée nous identifiant a été célébrée très symboliquement avec la confection des œuvres qui relatent notre être, l’importance de notre être. Il faut aussi envisager des voies et moyens pour développer ce secteur porteur des germes identitaires et génératrice des recettes, a poursuivi le muséologue. Le Panel a pensé aux artistes d’arts plastiques parce que pour les communs des mortels congolais, la musique et la comédie sont les seuls arts dont regorge le ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine. Nous, au Panel, avions pensé mettre en exergue les arts plastiques méconnus du public et pour ne vendre que la musique et la comédie, mais aussi lesdits arts si profonds par l’expression de leur inspiration première.
Il sied de noter que ladite journée a été proclamée par l’UNESCO, lors de sa 40e session de la Conférence générale en 2019 et fixée pour le 24 janvier de chaque année, Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante. Cette date coïncide avec celle de l’adoption de la Charte de la Renaissance Culturelle africaine faite par les Chefs d’États et de Gouvernement de l’Union Africaine en 2006. Cette journée vise le renforcement du rôle primordial de la culture dans la promotion de la paix sur le Continent. De ce fait, cette célébration durant, trois verbes gravitent : célébrer, partager et apprendre, car l’UNESCO encourage la participation des peuples à des activités telles que des débats, des ateliers, des manifestations culturelles et présentations ou expositions, dont il est question aujourd’hui. Cela affût connaissance, pratique et résultat. Nos artistes plasticiens ont besoin d’être vendus pour vivre.
Junior Nzeza