Voilà plus de 20 ans, que le nord -Kivu, baigne dans une insécurité qui gagne en intensité chaque jour. Après le phénomène des groupes d’armés, l’avènement des assaillants dits ADF/NALU, a plongé cette partie du pays, dans l’horreur absolu.
Souvent, bouc émissaire des populations civiles de ce coin du pays, les éléments de la mission onusienne en RDC, la MONUSCO, voit certains de ses cadres, donner de la voix, pour accuser clairement certaines personnes dans les rangs des autorités congolaises, d’être les commanditaires de ces massacres. Ces cadres se posent la question : « Pourquoi, en dépit de toute logique, des officiers supérieurs militaires qui sont sur les listes noires de la communauté internationale sont maintenus en fonction ? »
Ces accusations ont le don de menacer la cohésion nationale et sociale du pays. Certains observateurs avertis disent que devant une telle situation, non seulement, il serait important que le gouvernement prenne les devants en clarifiant les faits, mais aussi d’exiger une enquête internationale indépendante pour établir les responsabilités s’il y a lieu.
Mais la question qui se pose, est celle de savoir pourquoi ces observateurs de la MONUSCO, choisissent ce moment pour faire ces révélations, et surtout pour avoir attendu tout ce temps, avec tout ce qui s’est passé autour du dossier de Beni ?
La Rédaction