Dans le haut Katanga, le territoire de Mituaba est un écrin de nature, qui abrite une diversité exceptionnelle. A ses pieds s’offre à nous les chutes de Kyobo, une merveille; on ne présente plus cet incotournable don de la nature qui nous plonge dans une suite de cascades dans le massif des Kundelungu, l’une d’elle ayant 60 mètres de haut.
L’eau s’elance à des multiples endroits du haut d’abruptes parois rocheuses. Il ne faut qu’un instant pour accrocher une cascade du regard. On entre dans une autre dimension; on sent tout de suite la puissance de ce lieu refugié dans le groupement de kalera à quelques 350 km de Lubumbashi, chef-lieu de la province.
Dans le Haut katanga, il y a bien sûr les gisements miniers mais aussi bien d’autres choses à découvrir qui suscitent d’intenses admirations. À un autre endroit, la rivière Lufira qui tombe sur les 90 mètres de large dont les vrombissements envoient sa résonnance à plusieurs kilomètres. Un pur délice de la nature, les merveilleuses chutes de kyubo sont l’une des plus belles du Congo, quelques touristes osent braver la distance et les pénibles conditions de route pour à tout prix contempler cette beauté de la nature. Les chutes nous offre le décor, a nous d’inventer l’histoire qui va avec.
Non loin des chutes kyubo, se trouve un petit village de 3 kilomètres carré avec environ 1500 ménages dont la principale activité est l’agriculture. Adultes, enfants, tous s’adonnent aux activités champêtres, labourer la terre, c’est leur quotidien. Mais cette activité, empiète la scolarité des jeunes; dans ce village l’éducation est hypothéquée au profit du champ. Même quand les cours ont officiellement commencé, les écoles du village sont désertes, les enseignants attendant désespérément les inscriptions des élèves en espérant la reprise des cours. L’une de deux écoles que possède le village est presque en ruine, elle dégage une mine piteuse, toiture inexistante, salles de classes sans bancs ni chaises ou tables.
Ce village éprouve nombreux problèmes à l’instar notamment de l’accès aux soins de santé, une épine pour les habitants qui ont vu leur seul centre de santé désuet détruit, à la place c’est un hangar en tôle qui sert desormais de lieu de traitement et suivi medical. Dépourvu d’un cadre approprié, les soins, l’hospitalisation se fait dans des conditions lamentables.
Grâce à l’apport d’une société implanté, le village jadis enclavé s’ouvre desormais vers l’extérieur, routes, forages, toitures sur les maisons et création d’emplois suscitent et réavivent l’espoir au sein de la population.
La Redaction.