Les sociétés pétrolières de la zone sud, membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Groupement du Haut-Katanga annonce un mouvement de grève dès ce lundi 22 novembre 2021. Elles estiment qu’elles ne sauraient pas travailler dans un climat asphyxiant et ne favorisant pas leur épanouissement.
Ces sociétés dénoncent : « Le non-remboursement des pertes et manques à gagner de nos membres opérant dans la zone sud ; la non-réaction à nos lettres sollicitant l’application des deux derniers paliers convenus lors des réunions du comité de suivi des prix des produits pétroliers, tenues aux dates 01, 07, 09 et 12 juillet 2021 ; la non-publication jusqu’à ce jour de la nouvelle structure des prix malgré les travaux du Comité de suivi tenus récemment dans votre cabinet en date du 06 et 10 novembre 2021 ». L’on peut lire dans une lettre de préavis adressée au ministère de l’Économie nationale. Ce qui va induire l’arrêt de travail dans les stations-service ce lundi 22 novembre dans plusieurs villes du sud-est.
Ce mouvement de grève est une démarche empruntée par ces sociétés pétrolières de la zone Sud-est, membres de la FEC, parce qu’elles considèrent que le gouvernement fait la sourde-oreille, face à leurs revendications.
Parlant de la structure de prix, un des éléments de la pomme de discorde entre ces sociétés et le Gouvernement, ne permettant même pas à ces entités pétrolières privées de s’approvisionner, c’est aussi le fait qu’à Lubumbashi, le prix de l’essence à la pompe est fixé 1 390 CDF (0,58 euro) depuis mai, alors qu’à Kinshasa, il revient à 1 995 CDF.
A voir plus clair, la position du ministère de l’économie se fait encore attendre.
La Rédaction.