La ville de Kinshasa souffre toujours de la présence indisposante des déchets plastiques qui font la loi sur les artères et caniveaux. C’est le cas ce mercredi 04 janvier, après la pluie qui s’est abattue dans la ville la nuit de mardi et mercredi sur le grand collecteur se situant non loin de la brasserie Bralima dans la commune de la Gombe. Ce matin, il s’observe un tas de déchets plastiques qui stagnent, empêchant même la bonne circulation des eaux ruisselantes venant de parts et d’autres des quartiers environnants avant de se jetter sur le fleuve Congo.
Cet état des choses fait monter même les eaux de pluie sur les avenues, créant des inondations dans certains coins des communes de la Gombe et Barumbu, au grand dam des populations riveraines ne sachant à quel saint se vouer. Alors qu’il a été mise en place il y a belle lurette un projet sur la collecte de déchets plastiques dans la ville de Kinshasa, notamment les bouteilles de boissons gazeuses ou non gazeuses, pour notamment protéger la ville de ce qui paraît comme un danger écologique grave. Il se pose plusieurs problèmes dans l’exécution de ce projet qui a conduit même à la mise en oeuvre de toute une usine de transformation de ces déchets à savoir : la rareté des stations de collecte dans la capitale, mais aussi le montant dérisoires remis aux personnes qui s’adonnent à cette tâche.
Un tas de plus de 10 Kilos qui s’achète à 2500 FC. Ce qui suscite un dégoût pour beaucoup de Kinois qui sont d’ailleurs visiblement prêts à se livrer à cette activité à la fois harassante et moins rémunératrice. Résultats, les déchets plastiques se portent bien dans une ville de Kinshasa qui a plus de 15 millions de consommateurs, qui suppose une production accrue des déchets. Une révision de l’exécution de ce projet auquel ont adhérés la ville de Kinshasa et le ministère national de l’environnement est plus qu’imperieux.
Emille Kayomba