La manifestation de colère des mouvements citoyens ce samedi 10 février à Kinshasa contre le silence de la Communauté internationale sur l’agression dans l’Est de RDC n’est pas passer sans faire payer des frais. Au nombre de ces frais, il y a la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) qui a vu certaines de ses véhicules être brûlés.
Dans un communiqué, « la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, condamne la série d’attaques visant le personnel des Nations-Unies à Kinshasa ce samedi 10 février et demande aux autorités judiciaires congolaises de diligenter des enquêtes en vue de poursuivre les auteurs. Plusieurs véhicules des Nations Unies ont été incendiés et mis à sac » lit-on dans ce document qui n’a pas déterminé le nombre de ces véhicules sur quoi les manifestations ont mis le feu.
Pour la cheffe de la MONUSCO qui dénonce une campagne de désinformation contre cet organe subsidiaire de l’ONU ces derniers temps, les menaces et les attaques contre le personnel des Nations Unies et leurs familles sont inacceptables. Elle a indiqué que ces assauts de ce samedi « impactent négativement la mise en œuvre des mandats respectifs des agences, fonds et programmes du système des Nations Unies. Pour ce qui est de la MONUSCO, ces attaques entravent son appui aux Forces de défense et de sécurité congolaises »
Le Gouvernement congolais lui, a aussi condamné ces actes de violences contre les biens de la MONUSCO. Lors d’une réunion de sécurité ce même samedi soir, Peter Kazadi a appelé au calme les populations congolaises.
Emille Kayomba.